| Col de la Dent Jaune couloir NW solo Chablais cartographie: OFT 1304 physique bon, psychis bon cotation: D II S4 style: snowboard dénivelé: [+1804] [-1804] 3608m 4ptsar Consultez les photos [05-06-2005 05:15] -Plan Soi(1200m) [05-06-2005 06:15] -Soi d'en haut(1865m) [05-06-2005 08:00] -Glacier de soi(2300m) [05-06-2005 10:00] -Col de la Dent Jaune (3004m) [05-06-2005 15:01] -Glacier de soi(2300m) [05-06-2005 17:01] -Plan Soi(1200m) [Plan Soi|05-06-2005 05:15] - Départ. Une équipe est au parking, ils ont dormis là et vont faire le couloir de la Dent Jaune. Je commence la montée ils se reveillent. Le temps est couvert. [Soi d'en haut|05-06-2005 06:15] - Ca monte bien et c'est agréable. J'ai un bon rythme est je suis en forme. La soirée de vendredi m'a bien remonté, je suis content mais toujours méfiant. Le brouillard est toujours présent, il fait pas vraiment chaud. [Glacier de soi|05-06-2005 08:00] - J'ai perdu presque une heure en ne prenant pas la crete au dessus du chalet. Je suis des traces fraiches. J'ai l'impression que se sont celles des gas du parking.Comment ont-ils pu me dépasser aussi vite? vrtaiment des cracks. Je decide de les ratraper. Toujours le brouillard il fait froid. [Col de la Dent Jaune|05-06-2005 10:00] - Sacrée montée. Un peu comme à l'armée. Je cour de bloc en blocs pour m'abriter des pierres qui dévallent en sifflant le couloir. Comme le couloir est rectiligne et qu'il commence par une sorte d'entonoire, c'est le terrain idéal pour les lutin sniper qui sont caché le long des mur de rocher. Casque vivement conseillé. La neige est dure et le départ verglacé légérement. La montée est un régale, avec juste ce qu'il faut de chute de pierre pour briser la monotonie. Mais la descente m'inquiéte, il fait froid, mer de nuage à 2700m, j'attends que le couloir se rechauffe. 12h je remet mes chaussure et commence à me préparer. C'est la derniere descente en dur pour cette saison. Je suis descendu 100m est je me suis refugié au creux d'un rocher sur le bord du couloir. Je decide d'attendre que la neige ramollisse. Mon impatience m'a encore joué des tour. J'ai quand meme envie d'avoir de bon souvenir de cette descente. Je me souviens de la derniere fois que je l'ai descendu, avec un pote de l'epfl. la neige était crouté, il en avait bacé alors que moi avec le surf je traversé le couloir de part en part.Aujourd'hui je fais moins le mariole! Nous étions monté depuis trois torrent, il nous avait fallu 12h pour atteindre le col, on avait fait la trace depuis le départ. Dure, dur. Aujourd'hui me voilà blotie contre le rocher, les pieds dans la pente et le sac en protection lateral, j'attends que le rayonement fasse son travail. Entre deux sifflement de pierre au dessus de ma tete ou sur le coté, j'observe attentivement le ciel qui se couvre et se découvre. Drole d'ambiance, juste un peu angoissant, j'ai des poussée d'envie de fuir cette position et de descendre tout de suite malgrés la neige dure. Il est 14h30 quand finalement je decide de repartir. La neige a fondue entre 13h- et 14h. Le reste de la descente sera un vraie plaisir. Ses couloirs sont à descendre en ce moment entre 15h et 16h, et il faut les remonter le matin tot. J'arrive meme a surfer le cone du bas ce que je n'aurais pas crue à la montée. [Glacier de soi|05-06-2005 15:01] - Et de trois. 3x3 descente de surf. Je termine les objectifs surf de cette saison avec une formation amélioré en descente de couloir. Physiquement j'ai encore du boulot en ce qui concerne la vitesse de montée mais j'ai apris que la seule course de vitesse à remporter en montagne, c'est la chute. J'ai jamais fait de course de vitesse, et j'espère ne jamais en remporter. Pour cela je suis le rythme du bouquetin, qui ne court que pour enrailler la chute avec laquelle il joue. De ses 9 decentes j'ai eu la poudreuse, la tassé, la soupe, la coulante, le carton la dure la verglacé et la glace un bon panel de neige différente et de surf différent. J'ai vraiment slippé ma mére et j'ai aussi pris des pieds géants. Des 2000m de descente d'une traite dans une neige fondante le tout en moins de 20min, à la sensation d'envol que produit la poudreuse sur une pente de plus de 45 degrées, ces sensations n'ont pas de prix et je ne jalouse plus les vagues des pros d'hawai. Je sais ausssi qu'en s'ajustant bien aux conditions, je vais pouvoir surfer tout l'été. Par ici le surf n'a plus de saison. |
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